Les origines du sentier du littoral ou « sentier des douaniers » varois remontent au Premier Empire où il permettait le passage des patrouilles de gabelous, chargées de surveiller le trafic du sel.

Sa récente réhabilitation se traduit par une servitude de passage de 3 m de large sur les propriétés riveraines du domaine public maritime. Instituée par la loi du 31 décembre 1976, complétée par le décret du 7 juillet 1977 et la circulaire du 20 octobre 1978, elle favorise donc la circulation des piétons le long du littoral et l'accès aux plages. Ces principes sont confirmés par la « loi littoral » de 1986.

À noter quelques restrictions :
 - D'une part, cette servitude n'est pas inscrite d'office dans les POS ;
 - D'autre part, certaines conditions permettent son report, notamment si les habitations ou les murs d'enceinte ont été édifiés avant le 1er janvier 1976 ;
 - Sur les 5 836 km du littoral métropolitain, 63 % sont accessibles aux piétons, 10 % inaccessibles, le demeureront (risques naturels, grands équipements…) et 27 % restent à ouvrir.

Quant au littoral varois, sur 230 km de côtes rocheuses, 202 km sont soumis à cette servitude.

Financés à l'origine par l'État, les aménagements du sentier du littoral varois le sont, depuis 1987, essentiellement par les collectivités territoriales (Département et Région) à hauteur de 1 à 1,5 million de francs par an, DDE et associations affiliées à la FFRP (Fédération Française de la Randonnée Pédestre) apportant leur concours technique.

Comme il est inscrit au Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées (PDIPR), l'objectif est, à terme, d'assurer sa continuité non seulement le long du littoral, mais aussi avec les itinéraires de l'arrière-pays varois.