La garrigue est un stade de dégradation de la forêt d'Yeuses (Chênes verts = Quercus ilex), sur sol calcaire. Les végétaux présentent une adaptation plus marquée au manque d'eau dans le sol calcaire avec en particulier des feuilles plus petites afin de réduire la transpiration en période sèche.

Le 7e livret traite des garrigues

On distingue :
  - la garrigue à Chêne kermès (Quercus coccifera). Les feuilles sont brillantes sur les 2 faces ;
  - la garrigue à Romarin (Rosmarinus officinalis) qui présente une faible densité de la végétation. Des Chênes verts isolés, plus ou moins nombreux, rompent la monotonie apparente de la garrigue, vestiges de la forêt disparue. Les plantes annuelles sont peu nombreuses et cela laisse supposer une action inhibitrice exercée par certaines espèces.

D'autres espèces caractérisent les garrigues, comme le Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus), arbuste aux feuilles caduques composées de folioles en nombre impair, et plus grandes que celles du Pistachier lentisque (Pistacia lentiscus), le Ciste cotonneux ou Ciste blanc (Cistus albidus), le Calycotome épineux (Calicotome spinosa), le Genévrier oxycèdre ou Cade (Juniperus oxycedrus)…

La garrigue est absente de la presqu'île de Giens. Sur la commune hyéroise, on en trouve un lambeau au mont des Oiseaux. Sur les monts Toulonnais et partout en Provence calcaire, à cause de dégradations diverses, les garrigues sont bien représentées.

Vous pouvez consulter les deux relevés floristiques effectués au cours de nos sorties sur les monts toulonnais :
  - Relevé effectué au Gros Cerveau ;
  - Relevé effectué au mont Caume


Cistus albidus
Ciste blanc.